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Les Connexions Dangeureuses...

4 mai 2007

Lettre 7

Amthelia à Colombine

Ma douce amie,

Je m'ennuie. Je m'ennuie à mourir.
J'ai l'impression d'être dans ces improbables séries B où tout semble statique, immuable et implacablement morne. Morne ? Je dirais plutôt mort, voire mortel. Alors comme à mon habitude, je m'imagine ailleurs.... Mais aujourd'hui mon imagination semble en grève, resolue à ne m'offrir aucune échappatoire autre que les tignasses des pseudos altermondialistes au tabac a roulé et aux bijoux éthniques a 25 € piece.
Mon professeur a enfin pris la parole. Le ton monocorde ajoute au climat d'endormissement propice à l'ennui qui plane sur la salle. J'écoute d'une oreille. Rien d'interessant, rien qui ne meriterait d'être retenu, rien qui pourrait éveiller une quelconque soif d'apprendre ou tout simplement d'entendre. De toute facon, il n'y a rien à comprendre, rien à attendre.... rien à faire.
"La tentation du totalitarisme". Dieu merci j'ai échappé à ce devoir !
S'il était aussi peu passionnant que le laisse croire sa correction, je bénis ce mal de ventre qui me cloua à l'infirmerie durant ce devoir.
"Le régime nazi, est il un régime totalitaire?" Bien sur la leçon portait sur les totalitarismes !
Enfin je crois. Je ne sais plus. Trop de dates, de données ingurgitées comme une bouillie informe et indigeste.
J'en serais à souhaiter un incendie ou un fou furieux tirant dans les couloirs, quoique ce soit qui pourrait rendre cette journée plus palpitante...
"L'humanité nouvelle"? Si seulement ! Une humanité de professeurs interessants !
Je pense qu'elle fut une bonne enseignante mais il y a de cela longtemps. Elle a perdu la foi, comme nous. Elle a perdu le courage d'enseigner et nous nous avons perdu l'envie d'écouter des professeurs profondement ininteressant et ininteressés. C'est un cercle vicieux. Comment s'en sortir? Ais ton bac et fais des études ! Mon bac? Si les années suivantes sont aussi passionnantes, cela risque d'être fastidieux. Et les études ?! Laissez moi rire, les professeurs de faculté sont autant ennuyeux.
Ennuyeux comme un enterrement.
Ennuyeux et tristes à mourir comme un enterrement sous la pluie.
Même Hitler (dont le nom suffit d'habitude à me remonter pour les jours a venir) m'indiffère.
"Avez vous des questions?" Oui ! Moi oui j'en ai une, vous n'avez pas une corde ? Private joke, je sais ce n'est pas drole. Dans un contexte different, cela aurait pu l'être. Mais dans le cadre d'un cours d'histoire qui aurait pu être passionnant, cela aurait pu l'être car totalement deplaçé et hors contexte, mais là, cette remarque est tellement vraie, tellement probable qu'elle en devient proprement pathétique.
Coup d'oeil circulaire à la salle. Je ne suis toute évidence pas un cas isolé. Les filles devant moi discutent, celles encore devant lisent, sur ma droite ça dessine et dort. Et moi? Et bien moi, je soutiens le mur et vous écris cette missive désesperée. Encore un quart d'heure.... Quelqu'un aurait il un rasoir? Un magnum? Un bazooka? Des barbituriques ? Du cyanure? N'importe quoi ! Donnez moi n'importe quoi qui me permette d'échapper à cette correction encore plus ennuyeuse que le cours habituel.

De plus, l'annulation de notre voyage me sappe le moral, je dois vous l'avouez... Je me faisais une joie de ce voyage. Cela me permettait de tenir, un peu comme on mène un âne à la carotte. Mais soit, nous en parlerons ce week end. Peut-être pourrais-je émettre quelques protestations désesperées ? Peut-être pourrais-je plaider ma cause...
Le cours commence. Je vous laisse a mon désespoir et mon ennui.

Toujours vôtre,
Amthelia 

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4 mai 2007

Lettre 6

Colombine à Amthelia

Ma douce amie,

Vous me connaissez bien, et savez que ma plume bien qu'acerée n'est pas aussi exercée que la vôtre par conséquent la sortir pour vous écrire de la sorte et dans un lieu connu de tous me fait peur.

Malgrè cela j'ai decidé de faire un peu plus cas de votre desir de me voir vous écrire, alors voila vous êtes en ce moment même à Londres et même si la jalousie est un vilain défaut je vous envie, je ne sais quelle est cette grande surprise que vous a reservé votre ami mais sachant a quel point il tient à vous je me doute que cela sera une surprise de belle envergure et que lorsque vous me reviendrez vous m'en parlerez pendant des heures aussi j'attend désormais votre retour, qui ne devrait plus tarder, avec la plus belle impatience qui soit.

Bien à vous, votre devouée Colombine.

20 avril 2007

Lettre 5

Amthelia à Arlequin

Mon tendre ami,

Si vous saviez a quel point je suis desolée de n'avoir pu vous repondre plus tot ! Mais le travail m'accaparant je n'ai trouver le temps de vous repondre!! Et encore une fois le temps me manque je vous promet des nouvelles des demain, mais la apres tout une journée au soleil une odeur nauseabonde se degage de moi et j'aimerais aller faire ma toilette au plus vite ! Ne m'en tenez pas rigeur je vous en supplis !

Toujours votre,
Amthelia

20 avril 2007

Lettre 4

Amthelia à Colombine

Ma chere amie,

Vous me semblez bien peu loquace ces derniers temps... J'aurais esperer que prise par l'engouement du projet en question vous eussiez pris votre plus belle plume et debuté cette correspondance que je vous propose. Ce billet est court car il avait juste pour but de vous mettre au courant de mon impatience croissante ! De plus, je me dois de repondre a ce cher Arlequin qui je n'en doute pas, se languis de ma reponse ! Mais vous vou dotez bien que mon emploi du temps etant de plus chargé ces temps ci je n'ai eu l'occasion de lui repondre aussi vite que je l'aurais voulu...

Toujours votre ma tendre amie,
Amthelia

15 avril 2007

Lettre 3

De Arlequin a Amthelia.

Ma Mie.

Je dois 'mavouer vaincu par vos esprit créatifs, car de plujs en plus ce jeu m'amuse, et deja, je me presse de vous écrire, inspirée par une muse insolente qui n'en a jamais assez. Je ne vous en remercierez jamais assez.

Vous serez surement heureuse d'apprendre qu'enfin, a deux semaine du jour venu, je commence enfin a me rendre compte. Le bal prochain ou nous nous rendrons ensemble se rapproche jour apres jour, et l'excitation me gagne. Cependant, je ne saurai dire si c'est le bal en lui meme ou simplement ce laps de temps passé ensemble qui m'attrait le plus. Vous connaissant, je me doute que ce sentiment soit reciproche, mais je ne peut pas vraiment vous le reprocher. Qui sait, peut etre un jour comprendrais-je...

La fatigue aidant, la flame de mon inspiration vascille et deja cette courte missive se termine. En attendant des jours meilleurs, je rejoint les bras de Morphée qui dans leurs songes halluciné me porteront peut etre pret de vous. Après tout, n'ètes vous pas la femme de mes rèves ?

Jusqu'au revoir, toujours votre.

Arlequin.

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15 avril 2007

Lettre 2

Amthelia a Arlequin.

Mon ami,

Il n'y a de nouvelle qui eu pu me ravir a ce point ! Enfin une decision sensée oserais je dire... Non je n'oserais pas vous le savez bien. Mais soit, je suis tout de même ravie...
Peut etre cela ne nous rapprochera que plus, et d'une maniere plus abstraite, vous qui dites me decouvrir chaque jour un peu plus, peut etre cet echange plus qu'bondant que nous entretenons depuis quelques temps deja n'en sera t'il que plus abondant !
Permettez moi de penser que cela vous fera un echappatoir de plus dans votre present, bien trop decevant a ce que j'ai cru comprendre...
J'aimerais vous dire que cela passera mais vous ne m'entendriez pas, je prefere donc vous dire que chaque chose vient a point a qui sait attendre... Je vous entend d'ici, cela fait longtemps que j'attend... Patience mon ami patience, la delivrance est proche faites moi confiance comme vous l'avez si souvent fait auparavant... Vous ais je deja decu? Non pas que je sache et comme plusieurs abces ont deja ete creve je pense que vous me l'auriez dit....

Mais bon, ne ressassons pas le passé, nous ne savons ce qui pourrait remonter... Je vous laisse a vos occupations et reitere encore mes remerciements, pour le temps que vous prendrez a mener a bien notre petite entreprise...

Toujours votre,

Amthelia

15 avril 2007

Lettre 1

Arlequin à Amthelia.

Ma Mie

En moi germe jour après jour un ennui qui, plutot que de developer une fleur printanière, envoie ses racines un peu plus profondement dans mon coeur et mon esprit. Alors, pensait je finelemnt, pourquoi ne pas s'adoner a ce petit jeu de lettre, de mot, et d'amour auquel vous m'invitez. Cependant, je vous laisse le bon plaisir de la publication, mes obligation personnelle étant deja nombreuses, vous m'excuserez de ce geste fort peu galant.

Actuellement, je vous l'avoue, mon moral n'est guere au plus haut. Le travail, surement, me mine petit a petit, et votre éloignement et votre absence ne fait qu'empirer les choses. Mais ainsi va la vie, et c'est surement le prix a payer pour le bonheur que j'aurai a vous serrer dans mes bras sur le quai d'une gare ou d'une autre. Peu importe le lieu et le jour, seul compte l'instant, qui semblera, je peut vous le garantir, durer l'eternité. Il en sera en tout cas ainsi de mon point de vue, je vous sait plus distante, bien qu'ignorant vos raisons personnelles.

Finalement, cela m'amuse, et c'est peut etre la fatigue qui me delie ainsi la langue et me permet tant de fantaisie, alors que je voit deja tout le textes que j'ai d'emblée produit, je reste moi meme stupefait.

En attente impatiente de votre réponse.

Votre dévoué et pour toujours Votre.

Arlequin

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  • Les Liaisons Dangeureuses, ca vous dit quelque chose? Bien, ecrit au 18e siecle par Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangeureuses est un roman epistolaire (175 lettres par 12 epistoliers) relatant les "aventures" de deux libertins...
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